Trump leaves meeting with Democrats and calls it 'a total loss of time'

'A total waste of time,' Donald Trump tweeted about his White House meeting with top Democratic congressional leaders. 'I said bye-bye, nothing else works!' 

 

Washington: 

Highlights :

1. Democrats refused to agree to Donald Trump's US-Mexico border wall

 US President Donald Trump said 'bye-bye' and stormed out of negotiations Wednesday on funding a US-Mexico border wall when Democratic opponents refused to agree to the project.

1. A Democrat said Trump 'sort of slammed the table, got up and walked'

 'A total waste of time,' Trump tweeted about his White House meeting with top Democratic congressional leaders. 'I said bye-bye, nothing else works!'

1. Trump's 2016 poll campaign relied heavily on his 'build the wall' slogan

Chuck Schumer, the top Democrat in the Senate, told journalists Trump 'sort of slammed the table,' then 'got up and walked out.'

 'Encore une fois, nous avons assisté à une crise de colère parce qu'il n'arrivait pas à s'en sortir', a déclaré Schumer.

Bien que les deux parties aient convenu que la réunion se terminait abruptement, elles se sont demandé qui était à blâmer.

Selon les partisans de Trump lors de la réunion, le président a demandé aux dirigeants démocrates s'ils accepteraient de financer son projet de mur en échange de la fin d'un coupable fermeture du gouvernement, qu'il a instigué en guise de représailles pour l'impasse.

La présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, 'a levé la main et a dit non, pas du tout', a déclaré Kevin McCarthy, le principal républicain à la Chambre, qui était également présent.

'Nous avons de nouveau entendu dire que les dirigeants démocrates ne souhaitaient même pas négocier', a déclaré le vice-président Mike Pence.

Le vice-président a insisté pour que Trump vienne de bonne foi.

'Le président est entré dans la salle et a distribué des bonbons', a déclaré Pence. 'Je ne me souviens pas qu'il ait jamais élevé la voix ou claqué la main.'

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Trump veut 5,7 milliards de dollars pour financer un mur qui, dit-il, est nécessaire pour empêcher l'entrée de dangereux immigrants clandestins, trafiquants de drogue et passeurs clandestins en provenance du Mexique.

Les démocrates ont déclaré que le mur n'aurait que peu d'impact sur les problèmes frontaliers réels et que l'approche sévère de Trump avait plutôt créé une crise humanitaire parmi les migrants vulnérables et non menaçants.

Le principal levier de Trump pour faire pression sur le Congrès a été de refuser de signer des projets de loi de dépenses couvrant de larges secteurs du gouvernement. En conséquence, quelque 800 000 employés fédéraux et beaucoup d’entrepreneurs sont maintenant sans salaire depuis près de trois semaines.

Les démocrates insistent pour dire qu'ils ne lèveront pas leur opposition au projet du mur et croient que les Américains se lasseront du chaos provoqué par la fermeture du marché et blâmeront Trump.

Mais Trump a indiqué mercredi lors d'une visite aux alliés républicains du Congrès qu'il continuerait à jouer au hardball.

'Peu importe ce que cela prend', a-t-il déclaré aux journalistes, quand on lui a demandé combien de temps la fermeture pourrait continuer.

Plus tôt à la Maison Blanche, Trump avait déclaré aux journalistes que s’il ne pouvait pas se défendre, il pourrait déclarer une urgence nationale - une mesure lui permettant de contourner le Congrès et de retirer les fonds nécessaires à l’armée.

'Je pense que nous pourrions conclure un accord, et si nous ne le faisons pas, nous pourrions emprunter cette voie', a-t-il déclaré, affirmant qu'il avait le 'droit absolu' de déclarer une urgence, malgré les avertissements du Congrès selon lesquels cela pourrait être considéré comme grave. dépassement présidentiel.

Discours 'sang américain'

La campagne triomphante de 2016 de Trump s'appuyait fortement sur son slogan 'Construisez le mur' et depuis lors, il a poussé l'idée que les États-Unis sont submergés par de dangereux migrants qui entrent dans le pays illégalement.

Mais avec les démocrates qui ont pris le contrôle de la Chambre lors des élections de mi-mandat de novembre, la pression du mur de Trump s'est heurtée à un mur à lui tout seul.

Cette semaine, un président de plus en plus frustré tente de prendre l'initiative.

Jeudi, il volera jusqu'à la frontière sud, qu'il a décrite mardi dans un discours télévisé aux heures de grande écoute, comme une porte ouverte pour les meurtriers et autres criminels.

'Combien plus de sang américain devons-nous verser avant que le Congrès fasse son travail?' Trump a dit.

'Pour ceux qui refusent de faire des compromis au nom de la sécurité des frontières, je demanderais à imaginer s'il s'agissait de votre enfant, de votre mari ou de votre femme dont la vie a été si cruellement brisée et totalement brisée', a-t-il déclaré dans un discours de neuf minutes .

Trump a affirmé mercredi que son discours avait été un succès.

Mais Schumer se moqua: 'Je ne pense pas qu'il ait convaincu une âme avec son discours d'hier soir. C'était toujours le même vieux - les mistruths, les diviseurs. N'ont pas eu l'effet qu'il espérait.'

Washington attend maintenant que les deux parties agissent - et cherchent à savoir si Trump osera invoquer des pouvoirs d’urgence.

'Aucune des deux parties ne peut céder et ne pas payer un prix politique terrible', a déclaré le sénateur républicain Marco Rubio sur Fox News.